miércoles, 16 de mayo de 2012

SALAMANCA 1996

Mon 2ième grand voyage a l'Espagne avait la meme destination que le 1er: la ville de Salamanque, dans Castilla y Leon, l'ouest de l'Espagne, a cote de Portugal, Zamora, Valladolid et Caceres. J'avais 18 ans et ma professeuse me recommandait de faire mes pratiques en Espagne. Avec un groupe de 5 filles, moi le seul mec, nous partions le 30 avril, notre jour de la Reine depuis Arnhem.

Bien vous penserez que c' est simplement prendre le bus et voyager au sud. Et voila un erreur. La fameuse ligne Eurolines, exploitant de services de bus en toute l'Europe, organisait le voyage. On allait ouest a Amsterdam et apres sud a La Haye, Rotterdam et Breda pour enlever les autres voyagueurs de mon pays.
En Belgique le bus faisait des stops a Anvers et Bruxelles. 30 avril 1996, un mardi normal, mais les autoroutes belges (les anneaux) avec trop de bouchons.

La chance est que Belgique est un pays petit. Vers le debut de la soiree, a 18 heures, le bus passait la frontiere avec la Republique Française.

En France, pour aller a l'Espagne, la route est facile: Lille, Paris, Tours, Poitiers, Bordeaux, entrer dans le pays basque français (Iparralde), Bayonne.
Je me rappele que nous arrivions dans un baraque a Bayonne vers 5 heures du matin pour prendre le petit dejeuner (biscuits seches et chocolat chaud) et que a debut du matin nous entrions le pays basque d'Espagne par Irun.

Si nous considerons le Pays Basque un vrai pays, incluis le pays basque français, alors, Espagne ne commence pas que arrivant a Miranda de Ebro de la province Burgos du Castilla y Leon. Salamanque est loin, on doit passer par Valladolid aussi.
Avec douleur dans le dos et la derriere nous arrivions dans l' apres midi a Salamanque. Heureusement, la ville est petite et chouette.

La premiere semaine etait justement une joie de vivre; se lever a 9 h, prendre les tostadas avec mermelada pour le petit dejeuner, faire classes d'espagnol dans l'Academia Mester de 10 a 12, regarder et passer par la ville, manger, faire siesta, prendre une verre avec les colleagues, souper et sortir aux bars de la ville, comme dans le Camelot et le Cum Laude.
La deuxieme semaine et les autres etaitent plus ou moins la meme histoire, sauf que j'allais a bosser du 4 a 7 de l'apres midi.
La societe s'appelle ProCasa et elle est situee dans le sud de la ville, traversant le pont de la fleuve Tormes en faisant une promenade de 4 KM. Chez "ma famille" on mange a 15 heures, comme ça je commence les voyages avec l'estomac plein. Le premier jour je me perds completement et je retourne a la ville, mais le jour suivant j'arrive sans aucun probleme.

Je me presente dans le bureau ou une jolie mademoiselle m'introduit au patron.
"Hola, soy Pedro, bienvenido", il me dit. Nous parlons du "pourquoi" de mes pratiques et apres il me laisse voir le bureau, le projet de construction du sud de la ville, et les autres colleagues.
Pedro demandait a Juan Carlos de se faire reponsable de mon travail. C'est un mec de 21 ans qui fait des blagues et utilise des mots comme "joder" au telephone, "palabrotas" qu'on n'apprend pas dans l'ecole.

C'est encore printemps, mais il fait chaud deja. Mon travail consiste du suivant; controler les factures, remplir les formulaires pour la province Castilla y Leon, visiter les maisons en construction et faire des petit voyages avec Juan Carlos pour faire des achats de materiaux.
Chaque semaine j'ecris cela que je fais ici. Franchement je suis tres content, c'est une experience inoubliable.

J'appellais a San Sebastian a mon amie Ana pour la visiter un weekend. Bien sur t'es bienvenu ici, elle me dit.
Donc un samedi je prenais ma valise et j'allais a la gare pour prendre le train au nord est. Cela implique 6 heures de voyage.
A l'entree de Gipuzkoa, le plus petit des provinces en Espagne, je vois les villages avec leurs noms en basque, avec des graffitis, ETA, etc.
J'arrive a 9 h du soir a San Sebastian, j'attends a cote du pont en face de la gare. Mon amie Ana venait m'enlever et nous visitions la ville jusqu' a 3h30 du matin. Elle m'avait arrange un pension pour dormir.
Le jour suivant nous faisions une excursion avec une de ses amies, et dans la gare je regardais pour retourner a Salamanque. Tant pis, pas de train, donc le bus alors.
Quand j'arrivais de retour j'etais tres fatigue.

Mes amis a Salamanque, ils viennent de tous les pays. Des allemands, les japonais, (des filles blondes)d'Etats Unis, de la Belgique et surtout de mon pays et de la France. Tous les soirees dans la ville, et la vie est encore economique avec la peseta.
Je recevais une lettre ecrit par ma mere avec la programmation du coupe d'Europe en Angleterre. Souvent je les appellait et je les disait que tout va bien ici.

Autre petit voyage qu´on faisait etait une visite a un bodega dans un petit village de Zamora, pour le souper et pour prendre beaucoup de vin.
Quand la coupe d'Europe commence, tous les neerlandais nous sommes alles au bar "La Hacienda" pour regarder le match Pays Bas - Ecosse. Le resultat, 0-0, franchement est comme une reflection du tournoi.
Salamanque a un pub irlandais formidable (O'Neill's) dans lequel je vais souvent a prendre mon Carlsberg. France joue contre Espagne, et moi, comme neerlandais francofil, je suis la avec mon tricot des bleus.
Je m' assis dans un tabouret et une jolie brunette me demande: Hola, esta silla esta libre?
Comme j'ecoute son accent français je lui repond en français, nous avons une bonne soiree avec le match qui termine 1-1.

Le temps passait agreablement, mais tres vite. Mardi 18 juin l'experience terminait. Avec mes colleagues, j'avais achete le billet de bus a Valladolid, la ou le voyage de retour commençait.
J'avais encore beaucoup de pesetas et j'entrais dans un banque pour les changer a francs français. Pendant le voyage, un mec dans le bus me disait que les Pays Bas avait perdu 4-1 contre Angleterre (perdre avec beurre et sucre alors).
Le bus passait par les memes villes (ajoutant Lille). Vers 19h du 19 juin j'arrivais de retour dans mon petit village. Encore je pense souvent avec nostalgie et melancholie a mon experience de Salamanca.

martes, 8 de mayo de 2012

El numero 1

Lunes, el principio de la semana. Lo cual antes era una noche para descansar o ver alguna peli o serie buena, se ha convertido en el festival del numero 1, o sea, otra vaca lechera que se exprime hasta que los terneritos ya tendrán que comprar su propio brik.

No pretendo criticar, pero me entran ganas de rascar en los programas de concursos, gran hermanos, islas y demás realities culebronadas, dramaticas, y sobre todo con lineas de telefono "pa" que sobre todo blindas a tu concursante favorito.

"Oei", qué dificil, quién va ser mi concursante favorito? Ni idea, no quiero ilusionarme para que luego lo echan del programa. Además, como nadie de los concursantes tiene una pronunciación normal del inglés, entonces el jurado ni les critica por eso.

Encima todos sabemos que es un show de esos como todos, más amañados que los ultimos partidos de la liga.
Luego que cada uno tiene su estilo, la muchacha que canta con aire, el señor mayor que solo canta boleros y rancheras y aquellos que más bailan que cantan.

A pesar de que es otro programa de los amigos de A3, que comprán todo formato o cualquier cadena de exito, también hay algun puntito positivo;

 No empujan los "pobres" concursantes como en OT y el jurado intenta ser sincero. Pero al final siempre decidira el publico.

No caigan en la trampa del mensajito o de la llamadita, en esta epoca de mala economia siempre hay cosas mas importantes en que gastar la pasta que nunca nos sobra.

Como ya sabemos que es un concurso para que nos timen, lo normal es que no ganará el mejor concursante, ganará la persona que mejor sabra manipular.

zzz... bostezo... la proxima vez escribiré de nuevo en francés

jueves, 3 de mayo de 2012

La caja de cerveza (kratje bier)

Mientras celebro en la oficina la conquista de la trigesima segunda liga por el Real Madrid (algo que mis amigos catalanes seguramente no entienden, aqui por Barna, pero bueno) mi compañero D. me comenta que estuvo ayer en un garito de esos por la playa, el tipico sitio pijo donde probablemente tienes que pedir cita en su lista para poder entrar (a mi me la pela estos cuchitriles, no me encontraras alli nunca, mai mai) pero enfin, una simple botellita de la birra mas famosa de nuestra tierra, cobrandole 7 euros. 1166 pelas!! Es una vergüenza, siendo holandeses y tener que pagar el precio de turista por una cerveza de tu propia tierra, es una clavada que duele en el corazon y en el bolsillo.


Con el doble de esta pasta en nuestra tierra de los Paises Bajos compras una caja de 24 botellitas en cualquier super.


La caja de cerveza es un concepto del norte de Europa. Mientras en España, los pakis te siguen en todas partes, aqui en Barna vas por la noche por la rambla o donde sea en el centro, y alli estan con sus latas: "Cerveza beer?"

Son la "top manta de la cerveza" ya que la ley prohibe la consumicion de alcohol en la calle. En verano, cuando vas a la playa, estan los mismos jorobando con la misma frase, añadiendo tambien el "water" y los refrescos.


Debido al clima estupendo que tienen los paises mediterraneos, a partir de mayo ya esta el tiempo optimo para las tipicas fiestas en terrazas, aticos, con una mesa llena de alcohol, buena musica y el dia siguiente tienes la resaca dominguera. Pero todo el mundo esta de pie. La caja de cerveza no se vende en el super, solo los dueños/as de los bares tienen acceso a la compra de las cajas de cerveza (aqui mayormente Estrella Damm, Moritz y San Miguel).

En los Paises Bajos montas una party, compras no se cuantas cajas de birra, y cuando estan vacias devuelves todo para que te den el retorno por envase, y con toda esa pasta te puedes comprar otra caja mas. Y las cajas sirven como silla


El retorno por envase tampoco existe aqui, todo el vidrio se tira y el plastico tambien. Ademas, con la crisis que tiene España, no seria buena idea introducirlo ya que algunos son capaces de chorizarte tus botellas vacias.


Ya se acerca el finde, salut ! A por una birrita, proost!