sábado, 9 de diciembre de 2017

Vie hors de Barcelone

Depuis 13 ans, au mois d´octobre j´arrivais a Barcelone, pour être exacte, je me demenageais au quartier de Sants.
9 ans plus tard je partais avec ma femme Y. a son pays, la Bolivie. C´etait le 20 mars 2013, j´entrais au monde sudamericain. Je regardais les vieilles blanches bagnoles Toyota Corolla de debut des années quatre-vingts-dix et je pensais, tout le monde conduit la même voiture.
Au vieux continent, l´Europe, tu bois ta bière lentement pour éviter d´être bourré après de quelques heures. A Bolivie on boit comme ci c´etait la dernière bouteille ou canette disponible ou comme si ils ont arrivé a un oasis du Sahara desert. Seco seco.

H., le frère de ma femme nous emmenait a 2 voyages. Le 1er, a la petite ville Vallegrande, environment 220 KM de Santa Cruz. Sa voiture etait tout complet et nous partions déjà a 6 heures du matin. On regarde Samaipata, un village touristique, les montagnes, la route 7 est très dangereuse ici. Après de Samaipata on arrive a Mairana, ici on trouve les champs du tabac et dans le village Mataral est située la croix avec la route 22, celle qui va au sud vers Pampa Grande (un lieu-dit avec “sandias”) et Vallegrande, ou nous arrivions a 13 h de l´après-midi.
H., Y. et moi, nous allions a la place central de la ville, nous achetions 3 canettes de bière et nous la buvions. Franchement nous avions venu seulement pour bouffer des “salteñas”, alors le matin suivant nous visitions la salteñeria et après nous partions de retour au village.

Le mois suivant, la famille voulait faire autre voyage, maintenant au Sud, a la ville Villamontes au departement Tarija. Bon alors, c´est un peu loin, environment 500 KM, mais le chemin est mieux.


Nous sortions a 18:30 un vendredi. Au Km. 13 nous avons pris la route 9, celle qui va jusqu´a la frontiere avec Argentine. Nous avons fait le souper 3 heures plus tard dans la rue (on ne trouve pas des tables pic-nic a Bolivie) et nous sommes continues la route au sud. Au dernier peage nous avons relaxé les pieds et les bras un peu et nous avons pissé a côté de la rue (toilettes, c´est foutu pour les trouver). H. prenait des feuilles de coca, donnait un peu a sa fille et aussi a moi. 20 KM avant de Villamontes, le ciel s´ouvrait et il commençait a pleuvoir fort.

 Au dernier peage nous avons relaxé les pieds et les bras un peu et nous avons pissé a côté de la rue (toilettes, c´est foutu pour les trouver). H. prenait des feuilles de coca, donnait un peu a sa fille et aussi a moi. 20 KM avant de Villamontes, le ciel s´ouvrait et il commençait a pleuvoir fort.
Vers 3 heures du matin nous etions a Villamontes chez Monsieur C. et sa famille. Il y avait des grenouilles dans son jardin et nous dormions finalement jusqu´a 6:30.
Villamontes, ville très chaude (environment 40 a 45 degrées a l´été), est située a plus ou moins 75 KM de Yacuiba, la dernière ville de la Bolivie avant d´arriver a l´Argentine. Je voulais y aller mais tant pis, c´etait pas possible.
Les chemins a la rivière Pilcomayo etaient dans ce moment honteusement mauvais. C. allait avec nous a la rivière et il donnait instructions pour trouver les poisons, sauf a M. car il est déjà un expert. Ma meuf trouvait 2 ou 3 poissons, moi 5, c´est un bon début, et M. 8 poissons et alors nous retournions pour preparer le déjeuner “chicharrón de pescado”. Il faisait chaud et on faisait une siesta a l´après-midi. Dans la soirée nous allions au centre de la ville pour manger un steak haché et au retour chez C. les mecs avaient leurs bières, de la musique, du coca et des cigarettes. Je dormais tard.
Le dimanche nous visitions le marché pour acheter des poissons, les femmes voulaient emmener les poissons au village, car chez nous c´est compliqué et cher pour trouver ça. Nous allions après a autre côté de la rivière mais l´eau n´etait pas calme et nous ne trouvions aucune poisson.
Après le dejeuner vers 14:30 le voyage de retour commençait… La route jolie avec des vaches et cochons qui promenaient sur la route 9. Nous avons fait le souper au village Cabezas et le moteur avait des petites malheurs, avec de la chance nous arrivions de retour au village vers 22 h du soirée.

Maintenant j´explique un peu du village “El Torno”. C´est en fait une petite ville a 33 KM du chef-lieu de la province Andres Ibañez et du département Santa Cruz.
Ici habitent beaucoup de gens du centre et de l´ouest du pays. Celui qui vient de l´ouest (La Paz, Potosí) ou du centre (Cochabamba), parle different que les “cambas”.
Les samedis au debut de la soirée ou les dimanches, tu peux aller a acheter tes oignons, tomates, poivrons, ail et autre type de légumes. Les petites rues du centre sont remplies de “caseritas” qui parlent comme ça; Buenos días caserito, que va llevar? Ou bien: Don choquito ven a comprar.
Un choco / una choca veut dire un keum ou une meuf avec les cheveux rouges ou blondes.
Les “caseritas” normalement te donnent une ou deux unités extra cadeau, ça s´appelle “yapa”. Le petit déjeuner a Bolivie n´est pas comme par exemple l´Espagne, là tu vas au bar, tu prends ton café noir avec un croissant. Mais ici les bars se trouvent seulement aux quartiers “chiques”, par exemple au nord-ouest de Santa Cruz (avenue Saint Martin). On aime beaucoup prendre des soups/potages avec une quantité industrielle de grasse (Patasca ou Fricase). Dans le matin, avant de 8 heures on mange ça. Un alternatif sont les empanadas de fromage / poulet ou charque. Bien súr les deux options ne sont pas bien pour ceux qui ont l´estomac delicat.

Si vous me connaissez sur FB, vous avez vu avec certaine frequence que je m´enfou des problems et malheurs logistiques de l´infrastructure parce que il y a uniquement des routes nationales et souvent on fait des barrieres et personne peut passer (comme le lundi dernier). Alors on doit promener 6 ou 7 KM et après suivre dans autre micro pour arriver a ta destination.
Les affaires, du business ici, c´est pas très facil, car tout est énormement bureaucratique et le niveau d´honnête de l´état es franchement bas. Les cultives de coca, une feuille innocente que les hommes mastiquent dans leur temps libre, accompagné par des clopes Casino (tabac noir, comme Ducados en Espagne) et quelque fois avec un liqueur inferieur d´alcool qu´on appelle “Pecho Colorado”.  Liqueur de bon qualité est surtout importé depuis l´Argentine. Le grand problème avec le coca est que des grandes quantités d´un jour par autre sont "disparues"  aux laboratoires et on fabrique le poudre blanc lequel Mia Wallace met dans son nez au pub Jackrabbit Slim´s, criant "Goddamn, I said goddamn, faisant reference au chanson "The Pusher" de Steppenwolf de 1968. Cette chanson donne acte de présence au début du film Easy Rider. 
   
Les gens pauvres habitent dans leurs petites maisons ou ils louent une chambre de ceux qui offrent, comme “partager piso” en Espagne. En raison des nombreux voleurs / criminels, il y a des clôtures ou des murs autour de chaque maison. Si vous ne donnez pas cette protection à votre maison, ils braquent votre porte ou votre fenêtre, on prend tout de valeur qu´on vend après au marché noir.
Ceux qui ont beaucoup de “pâte”, ils habitant dans une “quinta”. Là on trouve des arbres avec des fruits tropicaux, par exemple mango, papaya, avocat ou achachairu. Après de la recolte, on vend les fruits a un distributeur ou directement a les “caseritas” qui après le vendent a toi. Autre possibilité est que les quintas fabriquent confiture des fruits ou liqueur.


Normalement, quand tu fais une promenade aux Pays-Bas, Allemagne, France ou l´Espagne, tu vas regarder l´avenue ou la rue ou même le forêt et tu vas observer que c´est très propre. Ben donc oubliez vous de ça. On jete tout a la rue. Comme chante Bernie Bonvoison: Regarde bien au face de cette universe de poubelle. Même a côté des panneaux “Prohibido botar basura, multa xxx BS” on voit des canettes, papiers, plastique, bouteilles et autre dechets.

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